12 juin 2025

Né le 6 mars 1994 à Kinshasa dans une famille de quatre enfants dont il est aîné, Frédéric IFARO Masawaba est kinésithérapeute sportif, membre du Staff médical, passé par plusieurs équipes congolaises et étrangères. Il poursuit actuellement ses formations professionnelles à l’étranger, précisément en France.

Cela fait cinq ans qu’il est kinésithérapeute sportif. Pour lui, c’est avant tout une passion de pouvoir redonner espoir et permettre à des athlètes ou des patients de retrouver leur mobilité ou de reprendre leur activité sportive. Cette passion est née de sa propre expérience, après sa blessure lorsqu’il était encore athlète ( ancien gardien de PJSK) et se sent heureux d’avoir choisi cette voie qui lui permet de rester proche des athlètes et de leur apporter du soutien.

Il a dans son actif travaillé avec de nombreux athlètes de haut niveau. Parmi lesquels, Fiston Mayele, qui évolue en Égypte dans le club de football Pyramids FC. Il y a aussi Marouf Tchakei du Togo, qui joue en Tanzanie mais passé par Vita club de Kinshasa. Yacoub Sidi de Mauritanie, et d’autres comme Norberto, Kalou d’Angola et Sofiane Farid Ouedraogo, un gardien de but burkinabé.

Sélectionné par le comité olympique congolais ( COC) pour accompagner les Léopards aux Jeux olympiques de Paris ( Daso Kisoka en Judo, Aristote Ipelenga et Divine Miansadi en natation, Brigitte Mbambi et Marcelat SAKOBI en boxe ou encore Lasconi Mulamba ), Frédéric IFARO a réalisé son rêve, de participer aux Jeux olympiques.

« Le Comité olympique congolais m’a sélectionné à la suite de ma participation à la Coupe Davis, un tournoi de tennis qui s’est déroulé à Kinshasa. Là-bas, j’ai pu démontrer mon savoir-faire, ma rapidité et mon dynamisme. J’ai ensuite été choisi pour participer aux Jeux Africains à Accra. Mes performances lors des finales de handball, où j’ai contribué à remporter deux médailles d’or avec un boxeur, ont par ailleurs pesé dans la balance. C’est ainsi que j’ai été sélectionné pour les Jeux Olympiques, une sélection méritée après de nombreux efforts. » a-t-il dit.

Bref parcours de Frédéric IFARO (Interview)

« J’ai commencé ma carrière à la Kadji Sport Academies de Douala, au Cameroun. Après cette expérience, je suis retourné à Kinshasa où j’ai travaillé dans plusieurs cabinets de kinésithérapie, notamment kiné Congo. Par la suite, j’ai intégré le Centre national de médecine du sport au stade des Martyrs de Kinshasa. C’est à partir de là que j’ai eu l’opportunité d’être sollicité par Vita Club, un grand club de football de Kinshasa. Ensuite, j’ai été sélectionné pour participer au CHAN Cameroun en 2020, une compétition qui rassemble tous les acteurs locaux du football africain. J’ai ensuite ouvert mon propre cabinet et collaboré avec divers athlètes dans des disciplines telles que le football, le tennis, la natation, la boxe, le MMA, et bien d’autres, jusqu’à ce que je me retrouve kiné aux JO ! ».

Ressentie professionnelle

Le rôle de kinésithérapie est très capital au sein d’une discipline sportive. Dans des pays étrangers, le rôle du Staff médical est mesuré à la même longueur que le staff technique. Chose qui n’est pas le cas en RDC. S’assurant de la santé physique et psychique des athlètes et même le staff technique, les personnels de ce staff jouent un rôle très capital dans les carrières de joueurs.

De nos jours, dans l’univers des sports, Frédéric IFARO reste l’un des rares acteurs évoluant dans ce métier. L’un des rares professionnels kinésithérapeutes sportifs qui restent à la RDC, au vu de son vécu et de son savoir-faire.

Sous son encadrement, il réussit à la rééducation physique de plusieurs cadres du pays et d’ailleurs. Plusieurs joueurs blessés remis en rétablissement.

Il garde ses bons souvenirs lors de son passage avec les Léopards de Natation lors du championnat africain d’Angola, le challenge général Oleko Komba président de la fédération de Natation du Congo.

Des équipes congolaises et étrangères devraient si faire confiance à des kinésithérapeutes sportifs, Frédéric IFARO est l’incarnation d’une identité recherchée.

Emerode Kamba