
Au cours d’une réunion de la lutte contre la corruption, ce samedi 10 décembre, entre la Société Civile plus nombreuse et patriote, représentée par les professeurs Florimond Muteba, Luzolo Bambi, etc et l’inspection Générale des Finances ,
avec comme thème «Zéro corruption comme vecteur de développement», l’ONG “le Congo n’est pas à vendre” a été renvoyée aux études par la Société Civile représentée par le professeur Muteba.
À la même occasion, de l’autre côté, l’ONG “le Congo n’est pas à vendre” tenait une conférence de presse ce même samedi pour demander l’annulation de l’accord Ventora – RDC.
Réagissant sur ce dossier, le professeur Muteba a remis cette ONG dans ses bottes en ces termes: “Nous confirmons que, selon nous, le Règlement a été conclu par les parties Ventora et RDC, de bonne foi et avec bonne volonté”, a-t-il expliqué.
Le président de l’ONG ODEP a eu des réponses justes pour répondre à l’ONG “le Congo n’est pas à vendre”. “Si la RDC agit comme le souhaite CNPAV, la RDC perdra ces actifs d’une valeur de 2 milliards de dollars ! Ils seront bloqués dans 5-10 ans de litige que Gertler commencerait immédiatement. La RDC serait incapable de les vendre, de les développer ou d’en tirer le moindre bénéfice tant qu’ils feront l’objet d’un gel suite à un litige ou un arbitrage à venir… Et Gertler ferait immédiatement valoir la dette de 191 millions d’euros de la Gécamines qui n’est pas contestée. Un peu de considération au gouvernement de la RDC qui a pris soin de faire vérifier les dépenses faites par Ventora en revoyant à la baisse ses premières prétentions pour les études et diverses dépenses justifiées”, a-t-il demandé.

Pour le professeur Muteba, les gens ont des agendas cachés, et ne veulent pas voir la cohérence et la transparence du gouvernement dans ce dossier.
“Nous devons tracer une ligne et aller de l’avant. Nous ne pouvons pas continuer à revenir sur des accords historiques, les évaluer dans les conditions d’aujourd’hui, puis essayer de renégocier. Personne ne fera des affaires en RDC si nous nous comportons de la sorte”, peut-on voir dans sa conclusion.

Il sied de noter que dans les conclusions de cet accord, il est dit que ces accords étaient pour la GECAMINES S.A, économiquement justifiés et auraient pris en compte l’actualisation des flux futurs des royalties sur la durée de vie de la mine et il s’agit des transactions légitimes effectuées entre les parties dans des conditions commerciales équitables et sans lien de dépendance, compte tenu de toutes les informations dont disposaient les parties au moment où elles ont été conclues. Ils sont juridiquement contraignants. Il est vrai que les circonstances ont changé depuis lors – les prix des matières premières ont changé, les capacités de production des actifs ont changé en raison d’investissements massifs de la part des opérateurs – mais cela ne remet pas en cause la légalité des transactions elles-mêmes. En raison de ces changements, Dan Gertler a maintenant accepté de payer 249 millions d’euros supplémentaires au titre des redevances du KCC.
Luvundisakio