7 novembre 2025

Le Président de la République du Burundi et Président en exercice du Mécanisme régional de suivi (MRS) de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo (RDC) et la région, Évariste Ndayishimiye, a effectué une visite de travail ce dimanche 25 mai à Kinshasa. Cette mission s’inscrit dans le cadre des consultations préparatoires au 12ᵉ Sommet du MRS, prévu pour le 28 mai 2025 à Kampala, en Ouganda.

À son arrivée à l’aéroport international de N’djili, le Chef de l’État burundais a été accueilli par le vice-Premier ministre et ministre de la Défense de la RDC, Guy Kabombo Mwadiamvita. Il s’est ensuite rendu à la Cité de l’Union africaine, où un déjeuner de travail a été organisé avec son homologue congolais, le Président Félix Tshisekedi.

Selon un communiqué de la Présidence du Burundi, cette rencontre visait à harmoniser les positions des deux pays avant la tenue du sommet de Kampala, au cours duquel le Président Ndayishimiye remettra la présidence tournante du MRS. Les échanges entre les deux dirigeants ont notamment porté sur la réévaluation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013 par onze États de la région, dans un contexte où les enjeux sécuritaires et politiques restent majeurs dans la région des Grands Lacs.

Cette réunion témoigne de la solidité des relations entre Kinshasa et Bujumbura. Les deux chefs d’État, qui partagent une vision commune pour la paix et la stabilité régionales, entretiennent des liens étroits et se consultent régulièrement sur les questions d’intérêt commun. La RDC et le Burundi, qui partagent près de 230 km de frontière, collaborent étroitement, notamment dans les domaines de la sécurité et de la défense.

Aucune déclaration n’a été faite à la presse à l’issue de la séance de travail. Le Président Félix Tshisekedi a personnellement raccompagné son homologue burundais à l’aéroport international de N’djili, marquant ainsi l’importance accordée à cette visite.

Le sommet de Kampala revêt un caractère stratégique pour la région, alors que les défis liés aux conflits armés, aux déplacements de populations et au développement durable appellent à une coordination renforcée entre les pays signataires de l’Accord-cadre.