Un climat malsain règne actuellement au sein de l’équipe vert et noir de la capitale, avec des problèmes internes qui ont eu des répercussions notables sur les résultats sportifs du club.
Depuis ce mardi, le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, s’est personnellement impliqué pour réunir le Conseil suprême et le président de la coordination, Amadou Diaby, autour d’une même table.
Pour rappel, plusieurs griefs sont reprochés à Amadou Diaby, notamment : un manque de transparence autour du partenariat entre Vita Club et Milvest, l’opacité concernant les différents contrats signés, des conflits internes non résolus, et surtout, une attitude jugée irrespectueuse envers les membres du Conseil suprême.
Le V. Club a ainsi appris à évoluer cette saison sans la présence de ses dirigeants, souvent absents des gradins du stade.
Tel un collège de sages, le Conseil suprême a multiplié les rencontres pour apaiser les tensions, mais sans succès. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase reste la réunion prévue le 13 avril dernier à la résidence du colonel Nyombi, à laquelle Amadou Diaby a une fois de plus brillé par son absence.
Face à cette impasse, une Assemblée générale extraordinaire a été fixée pour ce jeudi 17 avril. Selon plusieurs sources, le sort du président Amadou Diaby pourrait y être scellé.
Alors que l’AS Dragons traverse une période difficile et que le DCMP est en zone de turbulences, l’implication du ministre des Sports dans les affaires internes de V. Club suscite de nombreuses interrogations.
Le ministre vient-il à la rescousse d’un grand club en difficulté ou cherche-t-il à protéger un proche du Chef de l’État ?
Pourquoi ne s’implique-t-il pas dans la situation alarmante d’autres clubs en voie de disparition, tels que TC Elima, Kabasha, et bien d’autres encore ?
Ces multiples réunions autour du ministre peuvent-elles enrayer la machine de l’Assemblée générale qui s’annonce décisive ?
Sur le terrain, plusieurs défis attendent V. Club en cette quatre-vingt-dixième année d’existence.
Djastro Mubemba
