
Dans un communiqué rendu public vendredi 14 mars à Washington aux États Unis, le leader d’Ensemble pour la République rend «un hommage appuyé à la persévérance et à l’abnégation exemplaires de Son Excellence João Lourenço, Président en exercice de l’Union Africaine». Et prend acte des appels à l’ouverture d’un dialogue inclusif réunissant les autorités de Kinshasa, les forces d’opposition armée et non armée ainsi que la Société civile.
“Grâce à ses efforts inlassables, une avancée décisive vers une solution de paix se profile à l’horizon”, dit l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, saluant les Chefs d’État et de gouvernement de l’EAC et la SADC ainsi que les responsables de la CENCO et de l’ECC, «pour leur engagement en faveur d’une résolution pacifique, viable et définitive à la crise qui ébranle l’Est de notre pays».
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Katumbi rejette fermement toute tentative de manœuvres politiques ou d’accords partiels qui ne conduiraient qu’à des paix illusoires, fragiles et éphémères, incapables d’assurer une stabilité durable pour la République Démocratique du Congo et son peuple.
Il rappelle que le 8 novembre 2022, par un communiqué officiel, son parti, Ensemble pour la République, avait souligné la nécessité pour la République Démocratique du Congo de s’appuyer sur l’Angola, un partenaire fidèle, constant et impartial, afin d’accompagner la nation congolaise dans la recherche d’une solution de paix».

A cette époque, les Katumbites avaient appelé toutes les parties prenantes au conflit à s’engager pleinement dans le processus de Luanda pour parvenir à une paix durable.
«Si nos recommandations avaient été prises en compte, bien des souffrances auraient pu être évitées au peuple congolais», regrette-t-il.
Il faut noter que les négociations directes entre les rebelles de l’AFC/M23 débutent le mardi 18 mars prochain à Luanda, avait annoncé le mercredi soir la Présidence angolaise. La veille, à l’issue d’une visite du président congolais Félix Tshisekedi à Luanda, la médiation angolaise a annoncé que les deux parties allaient entamer des discussions directes.
Les délégations des deux parties en conflit sont donc attendues dans les prochaines heures dans la capitale angolaise.
La Rédaction